vendredi 15 août 2014

Connexion au forum

La plateforme Olympe rencontrant un souci, il est normal que vous ne puissiez pas vous connecter ce soir au forum. Je suis contente de voir que cela n'est pas notre forum en particulier.

Bonne soirée à tous, Ko qui a eu vraiment peur !

lundi 11 août 2014

Fanart # 2

Si tu as repris le boulot...



As-tu reconnu notre toujours très chic Wataru, de Death note ?




Allez courage >_< !! Fighting !!

vendredi 8 août 2014

Fanart # 1

Allez, mange un fruit et souris ! 

(tentative de rime A LA ONE AGAIN !!)



Je te propose une petite évasion virtuelle avec Grimmer ! Personnage incontournable de Monster, il parvient à apporter une vraie gaieté au manga. Je fais encore des erreurs, et fais de mon mieux pour progresser >_< !! どうぞ (Douzo) ~~


Les bulles, c'est spéciale dédicace yeah baby u_u.



Pour celles et ceux qui dessinent 

Ne profitez pas des vacances pour fainéanter !! *tousse* (oui bon, moi, j'ai des circonstances atténuantes u_u). Si vous êtes intéressés par un genre en particulier (le manga, pour moi), n'hésitez pas à recopier des planches. Si j'y pense, je vous montrerai d'autres fanarts de Monster n_n.

N'ayez pas peur de perdre votre trait en recopiant les œuvres d'autres auteurs. Oui, cela vous influencera, mais dans le bon sens. En multipliant tous vos types de modèles (livres de dessinateurs, manga, manhwa, manhua, BD, comics, peintures, photos, modèles vivants etc.) vous développerez votre propre style !






vendredi 1 août 2014

Idée d'été funny easy : le Bubble tea !



Quoi de mieux pour se rafraîchir ? Entre la pastèque, le melon et les salades, je te recommande d'incruster un bon petit Bubble tea !

Un peu d'histoire, pour te culturer (j'ai dit un peu, ne fuis pas u_u)

Apparu dans les années 80, le "Bubble tea" est une boisson taïwanaise dont le nom originel est "thé aux perles"... merci aux billes noires de tapioca (= les fameuses "perles du Japon"). C'est à elles qu'on doit le joli nom "thé aux perles". Internationalisation oblige, on a pris l'habitude d'adopter la version anglaise. Bubble tea, donc !


Travaux pratiques en mode easy

Tu verras, le Bubble tea est très simple à faire ! Il te faut :
  • Des perles du Japon : on en trouve facilement dans les grandes surfaces (côté farine, ou produits exotiques... enfin cherche, quoi !)
  • Du thé vert ou noir froid. Tu peux le customiser avec du lait, du jus...
  • Du sucre (vanillé, par exemple, pour aromatiser...)
  • Du colorant, si tu veux donner de jolies couleurs à ta boisson
  • De grands verres
  • De grosses pailles, pour que les perles du Japon passent easy.
Pour le how to do (comment faire... tu penseras à réviser ton anglais), je te renvoie à deux très bons sites !

Fonce chez  Loka pour découvrir sa recette et ses astuces ! Saute sur le guide de préparation made in la dream team Bubble tea ! Tuto vidéo ou version écrite, tu choisis ta formule n_n. Merci à eux !

Eh voilà, tu as tout pour passer un bon moment en solo, en famille ou entre potes !
Moi, j'ai testé le Bubble tea lors d'une petite sortie avec ma dream team... c'est top !







vendredi 25 juillet 2014

Envie de voyage 2 (3ème partie)



 Les Sanctuaires et temples de Nikko forment un seul ensemble de cent trois édifices religieux dans deux sanctuaires shintoïstes (le Tôshôgû et le Futarasan Jinja ) et un temple bouddhiste (le Rinnô -ji ) situés dans un cadre naturel exceptionnel . Les premiers édifices furent construits au flanc de les montagnes sacrée Nikko par un moine bouddhiste au VIIIe siècle. Aujourd'hui, ils témoignent de l'interêt qu'ont les japonais pour la tradition et  la pérennité des pratiques religieuses liées à un site considéré comme sacré. 
Ces lieux sont aussi étroitement associés à des chapitres importants de l'histoire du Japon, en particulier ceux qui ont trait au grand Shogun, Tokugawa Ieyasu (1543-1616). 

Avant de commencer je vous suggère de lire la 2ème partie de Envie de Voyage2 consacrée au Shintoisme. Bonne lecture à vous! Bizz, Larie

II] Sanctuaires et temples de Nikkô

Le complexe de Nikko illustre à la perfection le style architectural de la période Edo, tel qu'il a été appliqué aux sanctuaires shinto et aux temples bouddhiques. La spontanéité et la créativité de ses architectes et décorateurs s'y révèlent dans toute leur ampleur et dans toute leur perfection. Les sanctuaires et les temples, avec leur environnement, forment un remarquable exemple de lieu sacré japonais, procédant du concept shinto de relation entre l'homme et la nature, dans lequel montagnes et forêts ont un caractère sacré et sont un objet de vénération, selon une croyance religieuse demeurée très vivace de nos jours.
C'est à la fin du VIIIe  siècle qu'un moine bouddhique, Shodo, construisit les premiers édifices sur les pentes du Nikko, montagne qui avait été considérée comme sacrée depuis des temps immémoriaux. Le shogunat de Kamakura s'établit à la fin du XIIe  siècle dans la région de Kanto, permettant ainsi à Nikko de renforcer ultérieurement sa position comme principal site sacré de Kanto. Toutefois, le complexe fut abandonné au XVIe  siècle en raison des troubles de la période Muromachi. Il a été choisi comme site pour la construction du Tôshôgu, sanctuaire formé de différents édifices destinés à abriter le mausolée de Ieyasu, fondateur du shogunat de Tokugawa. Ce régime parvint à se maintenir pendant deux siècles et demi de l'histoire du Japon. Depuis cette période, Nikko a joué un rôle très important comme symbole de souveraineté nationale, non seulement pour les autorités locales, mais aussi pour ceux des dirigeants des régions voisines qui envoyèrent leurs émissaires payer tribut à Ieyasu, divinisé entre-temps.
En 1871, le gouvernement Meiji décida de diviser le site et ses monuments sacrés en trois zones, relevant d'autorités religieuses différentes : Futarasan-jinja et Tôshôgu pour le culte shinto, Rinnô-ji pour le bouddhisme. Cette réorganisation entraîna le déplacement et la restauration de différents édifices.
  • Le Futarasan-jinja , consacré aux trois divinités du mont Nantai, est formé d'un groupe d'édifices. La plupart d'entre eux ont été restaurés ou construits au XVIIIe  siècle dans la tradition locale, et ils ont exercé une importante influence sur la construction de nouveaux sanctuaires dans tout le Japon. Parmi ces édifices, on retiendra en particulier le Honden et le Haiden, le cœur du sanctuaire, le Betsugû Takino-o-jinja Honden, dont le plan remonte à l'an 825, et le Shin-yosha, qui sont les plus anciens exemples de style architectural inspiré des premières phases de construction du Tôshôgu. Le Shinkyô fait également partie du Futarasan-jinja ; ce pont sacré, qui enjambe la Daiya, semble remonter à la période Muromachi. Son aspect actuel, avec ses massifs piliers de pierre et son revêtement de laque vermillon, remonte 1636.
  • Le Tôshôgu est un sanctuaire fondé au XVIIe  siècle, formé d'un grand nombre d'édifices. Une suite de trois chambres sacrées offre une illustration parfaite du plan architectural en H connu sous le nom de Gongen-zukuri. Le Shômen Karamon avec le Haimen Karamon, chef-d'œuvre de l'artisanat, est inspiré d'un style étranger qui lui a valu son nom de « porte chinoise ». Le Yômeimon, construit en 1636, est probablement le meilleur exemple de style architectural de Nikko : il présente un décor d'une ampleur et d'une variété extraordinaires. Le Tôzai Sukibe, qui remonte également à 1636, est un mur de quelque 160 m de long, entourant le groupe formé par le Honden, l'Ishinoma et le Haiden. Le Tôzai Kairo, un couloir de 220 m de long dont la partie sud est formée de 25 panneaux sculptés, entoure trois des côtés des bâtiments de ce même groupe.
  • Le Rinnô-ji , temple bouddhique dont les origines remontent au VIIIe  siècle, est toujours demeuré un lieu de culte. D'importants édifices lui ont été adjoints au commencement de la période Edo, notamment en 1653, avec le mausolée du troisième shogun, Togukawa Iemitsu. Ce complexe, qui présente la forme et le style Gongen-zukuri, est formé du Taiyû-in Reibyô Honden, de l'Ainoma et du Haiden, et a été classé comme Trésor national. C'est un remarquable chef-d'œuvre d'architecture et de décoration.
Grâce à des siècles d'architecture des jardins, temples et sanctuaires se mêlent harmonieusement à leur environnement naturel. Les édifices se disposent sur les pentes de la montagne en sorte de créer des effets visuels variés. Des milliers de cèdres japonais y ont été plantés au cours de la période de construction Tôshôgu, au début du XVIIe  siècle ; cette forêt de Cryptomeria constitue une barrière naturelle exceptionnelle pour les sanctuaires et les temples, et ajoute considérablement à la beauté et au caractère sacré du site.

I] Le Nikkô Tôshô-gû a été bâti en 1617 (Ere Edo) par Tokugawa Hidetada en mémoire de son père Tokugawa Ieyasu (premier shogun de la dynastie Tokugawa) qui avait choisi Nikkō pour en faire son mausolée. Mais c'est sous le règne de Tokugawa Iemitsu, le 3ème de la dynastie des Tokugawa que le Tōshō-gū a véritablement pris de l'ampleur. On estime que deux années durant, plus de 15 000 artisans travaillèrent sans relâche pour faire de ce lieu le temple le plus opulent du Japon. Initialement de nature bouddhiste (N'oublions pas que le sanctuaire Taiyuin Byô a été construit au sein du temple Rinnô-ji construit bien avant par un moine bouddhiste), le temple a été par la suite converti en sanctuaire shintô mais garde un inhabituel mélange de styles architecturaux très différents.



 
Le Tōshō-gū est niché dans la magnifique forêt de cèdres de Nikkō auquelle on accède par le pont sacré Shinkyo (qui lui-même fait partie du sanctuaire Futarasan) au dessus de la rivière Daiwa (issu de la légende du moine Shiddo). La verdure est donc très présente tout au long de la visite de ce temple composé de près d'une centaine de bâtiments, agencés selon un axe nord-sud. Les principaux bâtiments du Tōshō-gū sont classés comme "Biens culturels importants" par le gouvernement japonais, tandis que d'autres le sont comme "Trésors nationaux".



Comme tous les sanctuaires shintoistes, on y entre par un torii (portail traditionnel japonais)en granit, l'Ishidorī ((石鳥居) ,construit en 1618.

Le Gojūnotō (五重塔) est une pagode se situant à gauche de l'entrée du parc et représente les classiques quatre éléments que la sont de bas en haut la terre, l'eau, le feu et le vent, avant d'accéder au sommet représentant le ciel. Elle a été offerte par un daimyo (seigneur local japonais) en 1648. Elle fut par la suite partiellement détruite par un incendie et entièrement restaurée en 1818.




Ensuite, on arrive à la place centrale de la première partie du temple

 L'Omotemon (表門, omotemon) est une porte (, mon) marquant l'entrée plus profondément dans le sanctuaire.  Elle est gardée par deux Niō, qui sont des divinités japonaises, les statues gardiennes des temples bouddhiques. La bouche du premier est ouverte et prononce la première lettre du sanscrit "Ah", tandis que celle du second est fermée pour prononcer la dernière lettre "Un". C'est le même principe que les deux déités gardiennes du Daimon du Mont Koya.



 Le Shinyosha (神厩舎, shinyosha) est une écurie (厩舎, kyūsha) sacrée se situant à gauche de l'omotemon. Il abritait les chevaux destinés aux cérémonies.



L'Omizuya (御水舎, omizuya) est un bassin couvert permettant de se laver les mains et la bouche pour se purifier avant de rentrer dans certaines parties du sanctuaire.




 Ensuite, il y a le 2ème torii du temple qui marque l'entrée du coeur du sanctuaire.
 Une fois passé le deuxième torii et gravit quelques escaliers, l'entrée se fait en passant entre la tour de la cloche  et la tour du tambour.



 
Le Yomeimon (陽明門, yomeimon) est une porte marquant l'entrée dans le cœur du sanctuaire, datant de 1636. Elle est l'un des plus beaux exemples de ce type de porte dans tous le Japon.





Le karamon (唐門) est une porte marquant l'entrée dans la dernière partie du sanctuaire.

Elle est parfois appelée « porte chinoise » à cause de son style particulier notamment dans les décorations et ornements. Il existe plusieurs types de karamon : Karayotsuashimon (唐四脚門, lit. « porte à quatre pieds ») est un style orné de karamon qui comporte quatre pignons vallonnés sur les quatre côtés de la porte. Nikkō Tōshō-gū est un bon exemple de ce type de porte. 



 Tokugawa Ieyasu, le fondateur de la dynastie qui porte son nom et qui règna sur le Japon pendant 250 ans, illustre personnage de l'histoire politique du Japon devint shogun assez tardivement, à l'âge de 60 ans. Mais c'est le résultat d'une vie entière passée à tout faire avec ce seul objectif en tête. Fils d'un petit seigneur local, rien ne le destinait à exercer plus tard de telles responsabilités.
A l'âge de 60 ans donc, en 1603, il devient shogun, c'est à dire seigneur féodal, et décide de déménager sa capitale de Kyoto à Edo, la future Tokyo, qui n'était encore à l'époque qu'un petit village marécageux. Il dirigea le pays d'une main de fer et surtout avec beaucoup de finesse politique et militaire. Mais Tokugawa Ieyasu était aussi une personne à l'ego surdimensionné. Il se prenait en effet pour un dieu vivant, et se prétendait même la réincarnation de Bouddha. A sa mort, il reçu le titre posthume de "Grande Réincarnation qui illumine l'Orient".
Les cendres de Tokugawa Ieyasu reposent donc au mausolée du Tōshō-gū. On accède à cet espace en passant par cette grande porte Karamon.
A noter  que le sanctuaire intérieur (Honden) n'est pas ouvert aux visites. Mais on peut se rendre jusqu'à la tour du trésor, dans laquelle les cendres de Tokugawa Iematsu sont entreposées.





Symboles du sanctuaire
 Dans ce sanctuaire, on peut contempler les deux gardiens ni-oh (gardiens de bouddha) situés si vous vous souvenez au niveau de la porte Omotemon  : le premier à la bouche ouverte, le second la bouche fermée. Les sons symbolisés sont le ''ah'' et le ''um'' (le commencement et la fin). C'est le même principe que les deux déités gardiennes du Daimon du Mont Koya.
On peut également voir sur les portes des komas, créatures gradiennes mi chiens, mi lions.
Deux autres particularités de ce sanctuaire, tout d'abord c'est la représentation de la fameuse sculpture des 3 singes de la sagesse, attribuée au sculpteur Hidari Jingoro (1594-1634). : symbole d'origine chinoise.

 en japonais, les trois singes sont appelés Mizaru (見猿) pour l'aveugle, Kikazaru (聞か猿) pour le sourd, et Iwazaru (言わ猿) pour le muet. Ces trois noms signifient littéralement, : « Ne vois pas », « N'entends pas », « Ne parle pas ». Ils constituent aussi un jeu de mots sur zaru (forme verbale négative archaïque) et saru (singe).

 Le Nemuri Neko, soit littéralement, le chat qui dort, est le 2ème symbole du Tōshō-gū à Nikkō, avec la représentation des 3 singes de la sagesse. Tout comme pour eux, il s'agit d'une peinture en relief sur bois, qui a traversé les âges.
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Cette peinture a été réalisée par Hidari Jingorō, un célèbre artiste japonais ayant vécu au XVIIème siècle. Hidari Jingorō  (pseudonyme qui fait référence au fait qu'il était gaucher). Il était fasciné par les chats, et alla même jusqu'à s'isoler complètement du monde pendant 8 mois afin de capter l'essence de ce qu'est un chat pour en proposer la représentation la plus parfaite possible. Il dessina ainsi dans sa vie de nombreux chats, jusqu'à réaliser le Nemuri-neko à Nikkō, qui est considéré comme l'aboutissement de son oeuvre. Cette peinture est désormais classée comme Trésor National au Japon.
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Plus récemment des bâtiments dédiés à l'accueil des touristes ont été construits, comme le Nikko Toshogu Koyoen faisant hôtel, restaurant, mariage, ainsi qu'un musée et un musée d'art.

II]Le temple Rinnô-ji et Le sanctuaire Taiyûin-Byô 

 Le Rinnō-ji est le plus ancien temple de Nikkō. Il a été fondé par le moine Shōdō Shōnin en 766. Il se décompose en plusieurs sections : le temple des 3 Bouddhas (ou Sanbutsu-dō), le Sorinto (pilier de bronze), un musée (Homotsuden), et enfin un jardin de style Edo (le Shoyoen).

Le Sanbutsu-dō :

Le temple des 3 Bouddhas renferme les statues des 3 représentations de Bouddha :
- Bouddha Amida, soit littérallement "Bouddha lumière-infinie". Il s'agit de la représentation classique de Bouddha, assis en tailleur, les mains jointes. C'est l'incarnation parfaite de la sagesse.
- Senju Kannon, soit Kannon aux mille bras. L'une des déesses les plus populaires du Japon, la déesse de la miséricorde.
- Bato Kannon, Kannon à tête de cheval.
Malheureusement, je n'ai aucune photo des statues en elles-mêmes, il est en effet interdit de photographier dans l'enceinte du temple. Mais voici l'extérieur de la bâtisse :

Le Sorinto :
Il s'agit d'un "pilier de bronze aux 9 anneaux", où sont gravés les fondements du bouddhisme (sutras). Il s'agit d'un symbôle de paix dans le monde.

 
L'Homotsuden :

Ce musée renferme un certain nombre d'objets d'époque Edo qui étaient entreposés dans les temples de Nikkō. Ils sont donc désormais exposés dans ce musée, qui se situe en plein milieu du Shoyoen, le jardin du Rinnō-ji. Les photos sont interdites à l'intérieur du musée.


 Le Shoyoen :
Le fameux jardin de style Edo du Rinnō-ji est une invitation à la promenade. Il n'est pas très grand, mais quelle ballade!


 le Taiyuin-byo

Si le Tōshō-gū est le mausolée de Tokugawa Ieyasu, le Taiyuin-byo toujours à Nikkō est celui de son petit-fils, Tokugawa Iemitsu. Le sanctuaire se compose de 6 zones successives, délimitées par autant de portes. C'est dans le dernier sanctuaire que reposent les cendres de Tokugawa Iemitsu. Lorsqu'on lui construisit son mausolée, on donna à Iemitsu son nom posthume : Taiyuin. D'où le nom de ce sanctuaire.







Cette première porte se nomme la Niomon. De chaque côté de cette porte, nous retrouvons les deux ni-ōh (dieux guerriers gardiens) que sont Naraen Kongō et isshaku Kongō qui montent la garde, comme à l'entrée du sanctuaire Tôshô-gû ou de tous temples bouddhiques du Japon.

 Entre la première et la deuxième porte du Taiyuin-byo se trouve un ensemble de lanternes de pierre, offertes par les seigneurs féodaux (les daimyo) à la mort de leur shogun :



 Et juste à côté se situe la fontaine de granit. Sur son plafond est peint un dragon qui se reflète dans l'eau de la fontaine par temps clair.



 Après avoir parcouru le premier espace du temple, nous arrivons à la deuxième porte, la Nitenmon .


 Après avoir gravi plusieurs séries d'escaliers, on arrive devant les tours du tambour et de la cloche. La première symbolise la naissance, la deuxième, la mort. Les tours ne sont plus utilisées de nos jours, mais lors de leur édification, on faisait effectivement retentir le tambour lors d'une naissance, et sonner la cloche lors d'une oraison funèbre.


La troisième porte se nomme la Yashamon. Elle est aussi ornée de statues protectrices, et décorée de fleurs. Son autre nom est Botanmon, soit littérralement "la porte des pivoines".



Elle sont protégées par 4 statues, qui sont les 4 gardiens célestes de la religion bouddhiste.
N.B. : Dans la version populaire du shintô, religion japonaise, le Gardien du Nord est également considéré comme un des trois kamis de la guerre (san senjin)
Ils servent tous quatre Taishaku-ten (帝釈天), le dieu du centre, et le considèrent comme le gardien de la morale. Ils sont eux-mêmes les vassaux de l'un d'entre-eux : Bishamon-ten. Pour les japonais, ils résident sur le mont Meru.

A l'est se trouve Jikoku Ten, qui assure la pérénité du pays. Il représente aussi la famille. Sa couleur est le bleu

Komoku est le gardien de la sagesse. Il représente aussi le futur. Sa couleur est le blanc, et il garde l'ouest


Le gardien du nord est Bishamon Ten. Sa couleur est le vert, et il est associé au vent. C'est le plus important des 4 gardiens

 Enfin, on trouve au sud le gardien Zocho Ten. Son élément est le tonnerre, et on dit qu'il apporte la richesse et la fortune. Sa couleur est le rouge

 A partir de la quatrième porte, on pénètre dans l'Haiden, la partie sacrée. On constate d'ailleurs à ce moment-là que les portes deviennent de plus en plus luxueuses.

 Après la cinquième porte,  nous arrivons donc à la sixième et dernière porte, la Kokamon. Celle-ci garde l'entrée du Honden, le sanctuaire intérieur, où reposent les cendres de Tokugawa Iemitsu. L'entrée est interdite, et la porte reste donc close aux touristes :



III] Le Futarasan jinja

Le Sanctuaire Futarasan est un sanctuaire shinto qui se situe dans le parc national de Nikko au pied du mont Nantai près de la ville de Nikko dans la préfecture de Tochigi. Le Sanctuaire Futarasan a été fondé en 782 par l'hermite Shodo Shonin. Il fit construire tout d'abord un temple bouddhiste. Au fil du temps, d'autres bâtiments vinrent s'ajouter et le sanctuaire devint un haut lieu shintoiste. C'est pourquoi, le petit fils de Ieyasu y fit construire en l'honneur de son grand-père, son mausolée (le Tôshô gû) Aujourd'hui, c'est un ensemble de bâtiments dont 23 fondés sont inscrits comme« Biens culturels importants par le gouvernement ».Le Futurasan est dédié aux trois divinités du mont Nantai.

Le Sanctuaire Futarasan est appelé également Futarasan Jinja ou Futarasan Chugushi pour le distinguer de l'autre sanctuaire appelé également Sanctuaire Futarasan Nikko qui se trouve dans la ville voisine de Utsunomiya.

Il se situe entre Tôshô gû et Taiyuin byô, c'est pourquoi beaucoup de visiteurs se rendent aux trois en même temps.

 

Le Futarasan-jinja est réputé pour sa lanterne de bronze baptisé ''lanterne des spectres'' après qu'un samouraï effrayé l'aurait pris une nuit pour un monstre. Il roua alors la lanterne de coups de sabre, lui infligeant des traces qu'elle garde encore à ce jour.


Il est possible d'admirer également 3 pins noirs millénaires.
Les légendes ne manquent pas à Nikko… On accède par un chemin forestier à un lieu sacré dédié à une déesse, ce lieu attire surtout les jeunes filles à marier. On dit que si on lance une pierre à travers le trou situé au sommet du Torii et qu’elle retombe dans ce sanctuaire, le vœu prononcé sera exaucé…

Le Pont Shinkyo  qui traverse la rivière Daiya fait aussi partie du Sanctuaire Futarasan. Il fut détruit par une inondation puis reconstruit. Le pont ne permet même plus d'enjamber la Daiya, puisqu'il est fermé à l'une de ses extrémités. On fait donc l'aller-retour après avoir traversé la Daiya !
Récemment, un chemin permettant d'accéder en 3 à 4 heures au sommet du mont Nantai qui est de 2 486 m d'altitude a été ouvert.
 Le mont Nantai est d'une grande renommé Japonaise, en raison de ses divers pouvoirs, d'après les croyances Japonaises.

Les principales divinités vénérées dans le Sanctuaire Futarasan sont Okuninushi, Takiribime et Ajisukitakahikone.
 Le sanctuaire Futarasan est d'une superficie de 3 400 hectares. Il comprend :

 le Honden qui a été construit en 1619,


le Mitomo-jinja qui est un petit sanctuaire rendant hommage à Sukunahikona,

et le Hie-jinja qui est un petit sanctuaire rendant hommage à Oyamakui.

Le sanctuaire Futarasan accueil un festival chaque mois de l'année, cependant la plupart ne sont pas très populaires et restent confidentiels. Les plus importants sont le festival de Hie-jinja (qui rend hommage à Oyamakui et qui s'organise le 15 juin de chaque année) et le festival de Yayoi (du 13 au 17 avril chaque année en l'honneur des divinités locales).
On trouve également dans ce sanctuaire,entre autres, une petite maison de thé où l'on sert du matcha (thé vert de qualité, souvent utilisé pour la cérémonie du thé), de l'amazake (boisson à base de riz fermenté) et du konbu-cha (thé aux algues).




























Sources principales wikipédia, voyage touristique japon, UNESCO World Heritage Centre, Expérience-Japon par Diddu)